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samedi 18 septembre 2010

Ugolin et ses fils - Jean Baptiste Carpeaux

J'ai choisis cette sculpture car, hormis le fait que l'oeuvre exprime une scène tragique d'une force incroyable, sans en connaitre le thème j'ai instantanément associé une histoire autour de cette scène. Je voyais l'image d'un père en proie aux difficultés d'élever ses fils dans un monde impitoyable et stressant au point de se manger les doigts. L'expression du visage d'Ugolin et la justesse de représentation de tous les corps est fantastique.

Titre
Ugolin et ses fils
Auteur
Jean Baptiste Carpeaux
Matériaux et technique
Bronze, metal, alliage
Date
1860
Dimensions
H 1.94/ L 1.48 / P 1.19
Lieu de conservation
Musée d'Orsay - Paris
Description
Groupe de cinq personnages. Un adulte au centre (Ugolin) est assis sur un rocher, il est crispé et il se mord les doigts, ses pieds sont l'un sur l'autre et le gauche est enchainé. Un jeune homme à sa droite les yeux rivés sur son visage lui ceinture les mollets. Un adolescent au visage à demi caché est affaissé sur sa cuisse gauche. un enfant tête en arrière s'appuie sur le jeune homme. Un petit garçon est couché, le flanc sur le sol à la gauche d'Ugolin et semble inanimé.
Représentation
Inspiré du chant 33 de la divine comédie de Dante. Le groupe représente Ugolino de la Gherardesca condamné à mourir de faim par l’archevêque Ulbadini et emprisonné dans une tour avec ses quatre fils. Selon la légende Ugolin meurt après avoir mangé ses fils et petits fils.
Carpeaux s'inspire pour cette scupture du "Laocoon" de Michel Ange et du "radeau de la méduse" de Gericault.

2 commentaires:

  1. Il semble que vous soyez un expert dans ce domaine, vos remarques sont tres interessantes, merci.

    - Daniel

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  2. En espérant que vous repassiez par ici : Non je ne suis nullement un expert mais j'aime admirer en esthète une oeuvre qui bouscule mes sens et qui me procure du plaisir. C'est le cas avec cette fabuleuse sculpture intemporelle sur laquelle on découvre un nouveau détail, une nouvelle émotion, chaque fois que l'on pose les yeux sur elle...

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