Forte de sa large victoire ce week-end aux élections législatives allemandes, Angela Merkel aura sans doute été l'une des seules à pouvoir résister à cette crise qui a été fatale à la plupart des anciens dirigeants d'état européens.
Au contraire pour elle, la crise lui a permis de renforcer sa crédibilité auprès des électeurs et de s'imposer comme étant la protectrice des intérêts de son pays.
Paradoxalement il ne faut pas chercher de grandes réformes durant ses deux derniers mandats, Shroeder et les sociaux démocrates s'en étaient déjà occupé auparavant avec la réforme du marché du travail et celle des retraites. Merkel a séduit son électorat en jouant la carte écologique avec l'abandon du programme nucléaire et des investissement dans les énergies renouvelables, ainsi que sa ténacité à élever l'Allemagne au premier rang de l'union européenne.
Par chance, celle-ci n'aura plus besoin d'une grande popularité dans ce dernier mandat puisqu'elle ne pourra plus se représenter. Espérons alors qu'elle sera un peu plus sociale envers une catégorie de travailleur allemands devenant de plus en plus pauvres et un peu plus de solidarité vis à vis des pays de l'union restés à la traîne.
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