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vendredi 20 avril 2012

Elections : Ce choix bien difficile !

A force de se cacher derrière de faux problèmes pour mieux esquiver les questions dérangeantes et nous taire la rigueur qui s'instaurera au lendemain du 6 mai, à l'issue de cette campagne pauvre et ennuyeuse il est bien difficile de faire son choix parmi les 10 candidats.
Evidemment chacun sait bien pour qui il ne votera pas, il est plus dur de choisir celui qui va nous gouverner durant les cinq prochaines années dans un contexte économique, social et écologique désastreux.
Après avoir suivi avec attention cette campagne, Le Rayon bleu donne son avis sur les candidats :


Nathalie Arthaud : La candidate communiste a bien du mal à rendre crédible ses idées radicales ou le patronnât est châtié, les riches à mettre sur l'échafaud et le capitalisme critiqué sur tous les points. Les méthodes de ce parti n'ont pas changées depuis Laguyer et les résultats seront les mêmes, peu d'impact et de voix.


François Bayrou : Trop peu de réelles mesures proposés par ce candidat dont on ne sait toujours pas de quel bord il penche. Ses meeting restaient caduques d'idées et ennuyeux, Il a misé sur l'écroulement de Sarkozy au cours de la campagne  et il a dors et déjà perdu son pari., il ne lui reste pas grand chose d'autre à faire que de sortir son mouchoir car au premier tour il sera loin très loin des leader...


Jacques Cheminade : C'est l'Ovni de cette campagne et sa personnalité est bien compliquée à déchiffrée. Inclassable, on perçoit quelqu'un de social voulant s'attaquer à la finance internationale, mais avance aussi des idées un peu originales et décalées. Son second semble beaucoup moins fréquentable et aimable que lui.


Dupont-Aignan : Partisan de l'abandon de l'Euro et d'un protectionnisme marqué, il n'est qu'un ancien de la bande à Sarkozy qui ne supportait pas d'être dans l'ombre du chef.  Ces idées sont aussi nauséabondes que l'original mais heureusement, personne ne l'écoute.




François Hollande : Le favori qui se garde bien de trop se montrer et d'annoncer trop de mesures dérangeantes. Il fait une campagne tactique et millimétrée, ce qui va sans doute, sauf accident,  le porter sur le siège du poste suprême. Qui aurait pu parier sur sa victoire avant l'affaire DSK ?


Eva Joly : La candidate écologiste qui ne parle presque jamais d'écologie et qui se contente de distiller des petites phrases sur tous les autres candidats. Elle a par sa candidature saboté les ambitions des verts alors même qu'avec un bon candidat ils auraient pu devenir la force montante de ces élections. Dommage, il va falloir attendre une catastrophe d'envergure en France pour qu'enfin les consciences se réveillent et décident d'accorder du crédit à ce mouvement.


Jean-Luc Mélenchon : De loin le plus percutant dans la motivation et dans le nombre de propositions même si beaucoup d'entre elles seront irréalisables. Il a été celui qui combat le plus le front national en le harcelant tout au long de la campagne de critiques et de petites phrases décapantes.  Ses meeting ont été de grands succès et il aura été le seul à monter régulièrement dans les sondages. Il pourrait être le troisième homme de cette présidentielle.


Marine Le Pen : Dans la lignée de son père qui ne jure que par l’exagération et la caricature des problèmes sociaux. Elle se dit candidat du peuple mais les pauvres et les ouvriers ne l’intéresse que par leurs votes et ensuite ils seront remisé dans le placard de ceux qui devront la fermer et obéir. Tout est la faute à l’émigration et à l’Europe. Bref, mensonges, haine, stigmatisation, racisme, intolérance seraient les mots que l'on pourrait graver sur le fronton des mairies si cette candidate était élu.


Philippe Poutou : Mais que veulent ces candidats qui ne croient pas au pouvoir et qui se demandent même pourquoi ils sont là ? Non loin d'Arthaud dans les idées, on aimerait pour y croire que tout ceci soit un peu plus travaillé et "professionnel".


Nicolas Sarkozy : A bout de souffle, il a perdu et il le sait. Trop de paroles en l'air, trop de mauvaise foi, trop de ficelles empruntées aux américains qui ici sont beaucoup trop visibles et qui ne passent pas. A force de sous estimer le peuple, celui-ci va le lui faire payer et quel que soit le candidat élu, la fête sera grandiose non pas tant pour célébrer le nouvel arrivant que pour se réjouir du départ de celui qui nous aura fatigué durant cinq ans.


Mais peut-être que le premier parti gagnant sera celui des abstentionnistes !


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