Une heure et quart de "foutage de gueule" et d'endormissement à la mode présidentielle guidé par deux journalistes apathiques bridés par leur posture respective pour Pernault, dans le rôle du journaliste confirmé anti-provocation et caresseur de poil dans le bon sens, et pour Calvi, accédant à une notoriété soudaine et ne pouvant prendre trop de risque sous peine de voir sa carrière s’arrêter prématurément.
Charmante soirée ou grâce aux fonds de la redevance on écoutait un chef de l'état nous prendre pour des cons.
"Les prêts de la France à la Grèce n'ont rien coûté, ils ont même rapporté 200 millions d'Euros d’intérêt". Ben voyons, dans ce cas vive la faillite des états !
Sur les explications qu'il donnait pour enrayer la crise de la dette, comment être rassuré sur l’efficacité à long terme des mesures prises par le couple Franco-Allemand. Prenons exemple sur l’Allemagne et plions nous à leurs exigences, nous, nous ne sommes que des latins irresponsables. D'ailleurs on aurait peut-être perdu moins de temps en les laissant occuper la France en 44.
Bref ! dans moins de trois mois nous en serons au même point mais délesté de 100 milliards. Mais heureusement, nos amis les chinois vont venir nous sauver bientôt !
"C'est pas ma faute !", tout est la faute des socialistes ! C'est à cause des trente cinq heures, c'est la faute de Mitterand qui a baissé l'age légal de la retraite à 60 ans. Et pourquoi pas, comme le soulignait François Hollande, ne pas remonter encore plus loin dans le temps et remettre en cause le repos dominical ou les congés payés ? En tout cas, rien sur les 14 années Chirac et encore moins sur quatre ans de sa propre politique désastreuse.
Et rebelote sur le "Travailler plus pour gagner plus " il persiste et signe et s'octroie même le loisir d'en coller une couche sur Hollande en raillant son projet de vouloir remettre 60000 enseignants en service et en reprenant la critique de Martine Aubry le traitant de candidat du système.
Mais il nous l'assure ! Sarkozy n'est pas en campagne et il serrait bien incapable de délaisser ses fonctions présidentielles harassantes au bénéfice de son ambition pour prolonger son mandat.
J'ai hâte d'être au second tour des présidentielles en mai 2012 pour pouvoir enfin dire devant ma télé "Casse toi pauv'con !"
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