Tout le monde se rend bien compte que nous avons atteins le temps ou tout va devoir changer. Nous nous voilons la face en dramatisant sur des sujets futiles montés en épingle par les médias pour nous distraire du chaos qui nous attend. Les frasques de DSK, les primaires socialistes, la minable convention de l'UMP contre le projet socialiste, le futur marmot de l'Elysée.
A l'heure ou les marchés sont en train de changer la face du monde, ou les politiques n'ont absolument plus aucun pouvoir pour redresser des logiques incontrôlables, ou des rassemblements d'indignés commencent à s'amplifier sur toute la planète, ou le climat qui change bouleverse les données écologiques, ou la bataille des nouvelles énergies s'annonce très compliquée, enfouissons nous la tête dans la sable plutôt que d'affronter tous ces problèmes qui risqueraient de nous plonger dans une dépression fatale.
Crise ? Vous avez dit crise ?
Ce mot est bien trop faible pour qualifier un mélange de crise économique, sociale, écologique et politique.
Puisque de Gaulle à été déterré par Fillon pour discréditer les primaires socialistes, nous pourrions peut être dire "c'est la chienlit !"
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