Hier matin sur RMC et BFM télé, Jean Jacques Bourdin animait un débat entre les deux extrémistes politiques dernièrement tous deux catalogués de "populiste" et accusés de défendre les mêmes idées en utilisant les mêmes stratagèmes de la provocation pour attirer les électeurs.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le débat fut tumultueux et les attaques acérées. Encore une fois, les deux futurs candidats de la présidentielle de 2012 n'avait d'autres objectifs de prouver lequel était le plus "antisystème" des deux et on a eu l'occasion de vérifier encore une fois la fameuse règle qui voudrait que ceux qui se ressemblent ne font pas bon ménage.
Alors que Marine Le Pen utilisait les vieilles recettes élaborées par son père visant à dramatiser toutes les situations sociales afin de provoquer la peur chez les français. Elle n'avait pas de réelles arguments pour contrer son adversaire et se contentait de ricaner bêtement aux coups de Mélenchon en l'attaquant sur ses positions du passé, et en réitérant sur les propositions traditionnelles et absurdes du Front national à savoir, fermer les frontières et sortir de l'€uro. Mélenchon un peu plus fin et constructif, s'est servit d'arguments politiques crédibles pour contrer son adversaire et proposa un smic européen et un salaire maximal afin de combler la différence entre les plus petits et les plus gros salaires au sein d'une entreprise.
Mêmes querelles sur la laïcité ou les deux politiciens se sont plu à s'attaquer directement plutôt que de faire des propositions concrètes.
Le moment jubilatoire restait pour moi le moment ou Mélenchon disait à Le Pen que depuis quarante ans que le front national existe, ils n'a servis strictement à rien, sur ce Marine le Pen se contentait d'encaisser en gloussant stupidement.
Difficile de savoir ce que veulent réellement ces deux prétendant à la candidature de 2012. Le front national de Jean Marie Le Pen n'à jamais sérieusement visé la plus haute marche même si il à participé à un second tour de présidentiel. Sa fille a t'elle plus d'ambition et veut-elle réellement le pouvoir en ne se contentant pas d'être un simple agitateur de la république ?
Quand à Jean Luc Mélenchon, il sait bien que la route menant vers l'Elysée est impossible à atteindre, il désire simplement rassembler le maximum d'adhérents afin de pouvoir peser pour 2012 et pouvoir prétendre à un poste clé du futur gouvernement socialiste.
En attendant, comme la si bien dit le philosophe Bernard Henry Levy, Marine Le Pen garde les mêmes idées fascisantes que son père et attention à ces deux candidats qui pourraient bien changer la donne de 2012.
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